EVA-S. VOGEL
Mieux se connaître, en bienveillance
Chacun-e porte en soi ce qui l’a façonné -e, depuis son plus jeûne âge et tout au long de la vie. Ensuite, il y a des moments clés où surgissent de nouveaux défis, soit dans le quotidien ou à l’arrivée de virages. Les objectifs que nous suivions et les visions qui nous animaient jusqu’alors peuvent devenir moins pertinents. Nous nous demandons : qui suis-je? Qu'en est-il de mes relations avec les autres et avec moi-même ? Est-ce que j’aime ma vie ?
Certains secoueront la tête : « Non, comment pourrais-je aimer ma vie après tant d'épreuves ? » La souffrance, les pertes, mais aussi les reproches contre soi-même et l'amertume rendent solitaire. Tout comme les fardeaux de la vieillesse ou les deuils et les traumatismes du passé. Ainsi, plutôt que d’aimer sa vie, on l’endure comme un destin imposé.
Il pourrait pourtant être utile d'apprendre à « s’y prendre » avec nous-mêmes, et à le faire avec amour. Accueillons la vie comme on accueille un enfant difficile qui n'est pas aussi fort et capable qu’on l’envisageait. Il est sensible et vulnérable. Mais il cherche votre main. Embrassez-le ! Et alors peut-être, quelque chose se transformera.
Ma vie est un temps qui m'est confié. Elle veut être mesurée par la chaleur du cœur, l’amour. La vie est un cadeau qui nous attend tous les jours pour que nous le déballions. Je découvre toujours quelque chose de nouveau. J'ai été préservée et j'ai passé des épreuves. Je suis curieuse de voir de quoi seront faits demain et après-demain.
Entreprendre un travail psychanalytique, cela offre du temps à part, pour entrer en lien, consciemment, avec nos pensées et nos émotions, et avec le vécu que vous a amené ici. Dans un lieu sûr, nous pouvons ensemble déballer cette vie, avec ses côtés difficiles et vulnérables comme avec ses forces tendres et courageuses.